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 tommy/evie

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MessageSujet: tommy/evie   tommy/evie Icon_minitimeMar 10 Mai - 1:00

C’est un nouveau genre de folie. Je me savais atteinte, mais schizo non… Elle est sérieusement bourrée surtout. Tommy fronce les sourcils un peu plus et la dévisage, un peu ahuri. Il n'a pas la moindre idée de quoi elle parle. Elle semble s'enfoncer dans un espèce de charabia et Tommy décide donc d'ignorer tout ça. De toute façon, qu'est-ce qu'il peut répondre ? Déjà que quand il comprend ce qu'on lui dit il ne sait jamais quoi dire, alors là, ce n'était même pas la peine d'y penser. Il se contente de zieuter autour d'eux, pour s'assurer qu'ils soient bien seuls. Il n'a pas spécialement envie qu'on les voit ensemble. Et encore moins qu'on la voit dans cet état. Il soupire et reporte son attention sur elle. Ce n'est vraiment pas comme ça qu'il s'imaginait leurs "retrouvailles". Enfin, si on peut parler de retrouvailles. C'est plutôt le genre de rencontre qu'on veut absolument éviter mais qui nous tombe dessus quand même, l'air de dire bien fait les gars. Il se tend subitement alors qu'elle avance la main vers lui ayant visiblement l'intention de le palper un peu histoire de vérifier qu'il est bien là. Du moins, c'est ce qu'il se dit. Par chance, elle ne semble pas capable d'aller au bout. Changement d'avis ou bien est-elle tout simplement beaucoup trop bourrée pour y parvenir ? Aucune importance. De toute façon, son esprit est totalement en vrac à cet instant qu'il n'est pas capable de réfléchir à quoi que ce soit. Et ce qui compte, c'est qu'il vient d'échapper à un contact physique dont il ne veut pas. Il souffle discrètement, soulagé. Partiellement soulagé, pour être exact. Car sa simple présence reste terriblement stressante et douloureuse. Au fond, il se dit que c'est peut-être mieux qu'elle soit ivre comme ça. Ça rend la confrontation moins formelle. Après s'être approché avec la plus grande précaution, il lui demande si elle se sent capable de se lever ou s'il doit la porter. Cette question eu presque l'effet d'un électrochoc et il semble qu'Evie non plus ne raffole pas de l'idée de se faire toucher par Tommy. Car aussitôt, la petite blonde tente de se soulever. Tommy la laisse faire et l'observe, malgré tout prêt à intervenir si elle menaçait de dégringoler. Elle tourne, vacille, mais parvient par on ne sait quel miracle à se mettre debout, fermement cramponnée à la rampe et la tête appuyée contre le mur. Il pressentait que la montée allait être longue. Très longue. Et Evie ne faisait rien pour contrer cette idée. Pourquoi t’es là? Pourquoi tu es toujours là? T’es là, mais pas vraiment, c’est frustrant. C’est comme si à chaque matin on m’arrachait le cœur quand je réalise que t’es qu’une putain d’hallucination. Tommy devint pâle puis écarlate avant de retrouver son teint blafard habituel. Il déglutit et se fige, perplexe face à de telles paroles. Il détourne aussitôt son regard pour se concentrer sur le bitume sale des marches. En fait, non. Le fait qu'elle soit bourrée n'est absolument pas une bonne chose, car visiblement elle n'avait plus aucune pudeur. Terriblement gêné et bouleversé par ses mots, il se contente de balbutier un Euhh... maladroit. Est-ce qu'il est censé lui répondre ? Perdu, il se met à regarder partout autour de lui, comme si une réponse allait subitement lui apparaitre. Mais rien. Il était seul. La simple idée qu'elle puisse elle aussi souffrir de cette situation le met mal à l'aise autant que ça le surprend. Après tout, c'est elle qui l'a quitté. Comme ça, sans prévenir. Sans préavis. Sans lui demander son avis. Décidément, il ne comprend rien aux femmes. Il passe une main derrière sa nuque alors qu'il réfléchit, de plus en plus dubitatif. Il commence à se poser des questions. Son discours est vraiment décousu et ces histoires d'hallucinations l'inquiète. Un peu hésitant, il finit par lui demander : Evie... est-ce que tu te drogues ? Il a conscience que sa question n'est pas vraiment censée, mais il ne sait absolument pas comment réagir. A cet instant, il ne se doute absolument pas qu'il est la raison de ses "hallucinations". Qu'il n'est pas aussi discret qu'il le croit quand il l'observe de loin et qu'elle l'aperçoit parfois, avant qu'il ne disparaisse dans la foule. Au même moment, les jambes d'Evie lâchent et elle s'écroule de nouveau sur les marches. Tommy bondit et se jette vers elle, prêt à la retenir. Mais celle-ci se stabilise et reste là où ses fesses ont atterri. Le cœur de Tommy bat à toute allure, il bat si vite et si fort, qu'il a l'impression qu'Evie peut l'entendre. Ses mains ne sont qu'à quelques centimètres des épaules de la jolie blonde et ça le déstabilise complètement. L'espace d'un instant, il oublie où il est et ce qu'il fout là. Le souffle court, il s'imagine poser ses mains sur elle. Il a même l'impression de sentir sa peau contre la sienne. Il n'arrive pas à oublier cette sensation. Ça lui manque tellement. Elle lui manque tellement. Un voile de tristesse recouvre ses yeux sombres pendant quelques secondes. De la culpabilité aussi. Il se sent incroyablement nul et il a presque envie de se taper la tête contre le mur. Pourquoi n'a-t-il pas été foutu de la garder auprès de lui ? Aujourd'hui, il s'en mord les doigts. Et il angoisse totalement à l'idée qu'elle retrouve quelqu'un. Quelqu'un de mieux que lui. Et ce n'était probablement pas très difficile. Qu’est-ce que j’ai fait de si mal? Tommy sursaute légèrement, cligne des yeux et se redresse brusquement, ramenant ses mains le long de son corps. Il finit par s'asseoir sur les marches également, dépité. Il lui lance un petit regard en biais, n'ayant pas la moindre idée de quoi elle parle. Elle parle d'eux ? De la vie en générale ? De ce soir ? Il ferme les yeux et soupire, fatigué d'être lui. Fatigué de ne jamais rien comprendre. C'est comme s'il y avait un foutu blocage dans sa tête. Préférant alors rester évasif et se dire qu'elle parle de sa cuite, il tente : Boire plus de 6 verres ? Et maintenant ? Qu'est-ce qu'ils font ? Qu'est-ce qu'il fait ? Il la laisse là ? Il attend qu'elle soit prête à monter les marches ? Il la porte ? A dire vrai, aucune de ces options ne le tente vraiment. Fait chier... Murmure-t-il. Il prend une grande inspiration, se relève brusquement et lui dit. Bon, je vais te ramener chez toi. Mais il perd de son assurance au fur et à mesure qu'il l'approche. C'est avec les mains tremblantes qu'il finit par lui attraper doucement le bras. Ce contact l'électrise complètement mais il tente de se contrôler pour ne rien laisser paraitre et ne pas se laisser submerger par ses émotions, aussi difficile soit-il. Il la soulève délicatement et vient passer son bras autour de ses épaules. Il glisse son autre main autour de ses hanches et ça lui donne presque envie de chialer. Il serre les dents, afin de ne pas céder à l'envie de la repousser en arrière et de monter en courant se réfugier chez lui. Accroche toi à la rampe. Lui souffle-t-il, pas très sûr de lui. Si.. si t'as envie de vomir tu me le dis hein. La situation est déjà suffisamment compliquée comme ça, il aimerait autant ne pas ajouter un supplément vomi sur ses chaussures. Et lentement, ils commencent leur ascension. Ça le perturbe totalement cette proximité. Mais il tente de ne pas y penser. Il se concentre uniquement sur ce qu'il fait. C'est déjà bien suffisant.
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MessageSujet: Re: tommy/evie   tommy/evie Icon_minitimeMar 10 Mai - 1:01

Evie Leblanc a écrit:

I used to recognize myself
Tommevie



Tu lui parles et lui il ne te répond pas, en plus ça tangue et il ne t’aide pas. Bordel pourquoi? Au lieu de répondre à ta question, il t’en pose une autre. Et il prend tout son temps, il fait comme s’il ne savait pas de quoi tu parles. Est-ce que je me drogue? EST-CE QUE JE ME DROGUE? Non, mais pour qui il se prend? Il est supposé te connaitre mieux que ça. Bon ok, j’avais déjà fumé quelques joins et pris une pilule une seule fois, mais de là à dire que je me drogue, il y a un monde. Quoique ça aurait peut-être été une bonne idée. Je me retourne vers lui et commence le plus sérieusement du monde : «Est-ce que tu penses vraiment que je me drogue? Non…» Puis tu poursuis rapidement par un : «Pas que je sache en tout cas.» Et là, c’est le fou rire. Je ris et j’ai aucune idée pourquoi. Peut-être parce que c’est vrai. Je n’en ai aucune idée. Je suis vigilante, mais certains ont des tactiques assez impressionnantes. J’en avais déjà vu à l’œuvre et ça m’avait sidérée. Comment en une fraction de seconde c’était fait et même devant la fille pourtant elle ne s’était rendu compte de rien. Ça m’avait même mis dans la merde parce que bien sûre j’avais essayé de l’aider et le mec était pas content du tout. Je me rappelle même d’une fois ou c’était une autre fille qui avait drogué son amie. Quelle conne celle-là, je l’avais bien remise à sa place et je me croisais les doigts pour que la pauvre n’est pas renouée le lendemain matin. Parce que Dieu sait que quand tu es sous l’effet de la drogue, t’es idées sont pas claire. C’est alors que je reprends mon sérieux. Le fou rire est passé et je le regarde pour lui demander ce qui cloche chez moi, ce que j’ai pu faire pour qu’il ne veuille plus de moi, pour qu’il n’ait jamais voulu de moi. Puis lui le con me réponds que j’ai trop bu. Je le regarde assis à côté de moi essayant de rester focussé sur lui, mais ça bouge trop. Alors je prends ma tête entre mes mains et marmonne : «Je ne parlais pas de ce soir, mais de toi et moi…» Bon marmonner ne serait pas le mot vu qu’en fait je suis pas mal certaine que tout l’escalier ait pu l’entendre. «Bordel, ça va vraiment pas là.» Dis-je simplement alors que j’ai encore une envie de vomir qui me prend. À quelque part, j’ai presqu’envie de le laisser sortir, mais il est là. Il est là et il me regarde. C’est peut-être pour ça qu’il n’est pas revenu. Je le dégoute. Si seulement son expression faciale était plus facile à lire, mais il ne connait pas ça exprimer ouvertement ses sentiments tout ce qu’il aime c’est son putain de mur qu’il a bâti entre nous. Il me prend complètement par surprise quand il se lève d’un coup et qu’il m’annonce qu’il va me ramener chez moi. J’ai relevé brusquement la tête quand il l’a fait et j’ai faillis retomber vers l’arrière sous mon élan trop grand. Quoique c’est peut-être seulement mon absence de rigidité. Je me sens molle, mais molle comme ces fameux ballons qu’ils mettent au-dessus des concessionnaires de voiture et qui bouge dépendamment de l’air qui est insufflé en eux. Alors quand il me touche tout mon corps réagit. Ça brule, ça picote, mais surtout ça me fait mal au cœur. Comme des millions de petit rasoirs qui s’en prennent à mon épiderme et je gémis sous la douleur qui est purement émotionnelle, mais qui se ressent physiquement. J’ai presque envie de me reculer, mais j’ai encore plus envie de me rapprocher. Malgré la douleur, il y a ces putains de papillons qui parcourent mon corps. Comment la souffrance peut être mêlée à un certain plaisir? Comment ce simple contact arrive à me montrer que tout mon corps me cris qu’il me manque. Si seulement il pouvait rester. Si seulement il pouvait m’ouvrir ses bras à nouveau, mais à le regarder, il a plutôt envie de me lâcher. Peut-être regrette-t-il s’être arrêter finalement. Alors je lui obéis et pose ma main sur la rampe pour me tirer marche par marche vers le haut. Les hauts le cœur reviennent en force maintenant que je suis debout et je doute de notre arrivée à destination. On est qu’au premier, il nous reste six étages à monter et la vague va finir par m’emporter. J’imagine qu’il le remarque parce qu’il me dit de le prévenir si l’envie devient trop grande. «Je ne pense pas qu’on va se rendre sans que je ne fasse une gaffe.» Dis-je tout bas en espérant qu’il ne m’entende pas vraiment, mais qu’il le comprenne. Je sens tout mon corps se pencher vers l’arrière d’un coup et je sais ce qui va se passer, je vais débouler. Ma seule chance c’est qu’il me retienne, mais c’est autre chose qui se passe mon corps se penche gauchement par en avant et je finis par m’affaler sur les marches restantes. Au moins, on n’est pas retombé plus bas. Il ne reste que trois marches alors au lieu de me lever pour les grimper, je me tire jusqu’à l’étage. Je ris devant cette situation ridicule, puis ça se transforme en plainte. J’ai l’impression d’être un chien qui chiale et c’est franchement honteux, mais je n’arrive pas à le contrôler. Finalement mon visage devient impassible. Après la joie, la douleur, puis le vide. Le néant qui ne dure jamais bien longtemps, alors je m’accroche à lui je me rapproche pour me coller à lui. Ma bouée de sauvetage, dans mon naufrage éminent. Ça fait mal, mais j’en veux plus. Je veux avoir tellement mal que j’en oublie la douleur. Et c’est lentement ce qui se produit alors que je pose ma tête contre son épaule. Je ne devrais pas, mais c’est plus fort que moi. Pourquoi ne peut-il pas m’aimer comme je l’aime? Pourquoi il ne voit pas que tout ça, c’est à cause du manque de lui que je ressens à chaque instant et que je veux faire disparaitre? Pourquoi il s’en fou en fait? Parce que c’est bien ça, il s’en fou. S’il en avait quelque chose à faire de moi, il serait revenu, mais il ne l’a pas fait. Ça veut tout dire non? «Pourquoi tu me fais ça?» Dis-je contre lui, tout bas, comme si c’était un secret. C’en ait peut-être un, mais pas pour moi. Non, moi j’ai envie de crier sur tous les toits que je ne suis pas assez bien pour lui. Que je ne mérite pas son amour, parce que je ne suis pas bien pour lui. Parce que je n’étais pas assez comme Charlotte. Parce qu’il y a un truc qui déconne chez moi. Parce que malgré tout, j’ai encore envie de lui dans ma vie. Parce que malgré tout, il n’y a personne qui arrive à le remplacer. Pourtant j’essaie. Dieu sait que j’essaie. Je me tiens occupé. Je n’ai même plus une minute pour y penser, sauf là. Là, ça m’explose à la gueule, juste parce qu’il a fallu qu’il soit là pour de vrai cette fois. Juste parce que là, dans mon cerveau embrouillé, le seul neurone qui fonctionne encore est celui qui pense à lui. Alors je ris encore, parce que c’est ridicule d’être aussi paumé que moi et puis je pleure, parce que je ne sais plus quoi faire pour m’en sortir.
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